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Ambiances intérieures et atmosphères extérieures

Ambiances intérieures Ambiances extérieures
• Ambiance saine : milieu ne présentant aucune agressivité Atmosphère rurale non polluée
due à des composés chimiques corrosifs. Milieu correspondant à l’extérieur des constructions situées
• Ambiance agressive : milieu présentant une agressivité à la campagne en l’absence de pollution particulière, par
(corrosion chimique, aspersions corrosives,...) même de exemple : retombées de fumée contenant des vapeurs
façon intermittente, par exemple piscines à fort dégagement sulfureuses (chauffage au mazout).
de composés chlorés, bâtiments d’élevage agricole, ma-
nèges de chevaux. Atmosphère urbaine ou industrielle normale
• Hygrométries intérieures : Milieu correspondant à l’extérieur des constructions situées
A partir des deux caractéristiques W et n définies ci-après : dans des agglomérations et/ou dans un environnement
→ W : la quantité de vapeur d’eau produite à l’intérieur du industriel comportant une ou plusieurs usines produisant des
local par heure, exprimée en grammes par heure (g/h) gaz et des fumées créant un accroissement sensible de la
pollution atmosphérique sans être source de corrosion due
→ n : le taux horaire de renouvellement d’air, exprimé en
mètres cubes par heure (m³/h) à la forte teneur en composés chimiques.
On définit quatre types de locaux en fonction de leur hygro-
Atmosphère urbaine ou industrielle sévère
métrie en régime moyen pendant la saison froide :
Milieu correspondant à l’extérieur des constructions situées
→ local à faible hygrométrie W/n ≤ 2,5 g/m³
dans des agglomérations ou dans un environnement indus-
→ local à hygrométrie moyenne 2,5 < W/n ≤ 5 g/m³ triel avec une forte teneur en composés chimiques, source
→ local à forte hygrométrie 5 < W/n ≤ 7,5 g/m³ de corrosion (par exemple : raffineries, usines d’incinération,
distilleries, engrais, cimenteries, papeteries, etc.), d’une
→ local à très forte hygrométrie W/n > 7,5 g/m³
façon continue ou intermittente.
Locaux à faible hygrométrie
Atmosphères marines
→ Immeubles de bureaux non conditionnés, logements équi-
pés de ventilations mécaniques contrôlées et de systèmes Atmosphère des constructions situées entre 3 km et 10 km du
propres à évacuer les pointes de production de vapeur d’eau littoral.
dès qu’elles se produisent (hottes, ...).
→ Bâtiments industriels à usage de stockage. Bord de mer
→ Bâtiments industriels de production dans lesquels il n’est Moins de 3 km du littoral, à l’exclusion des conditions
pas généré de vapeur d’eau. d’attaque directe par l’eau de mer (front de mer).
→ Locaux sportifs sans public, non compris leurs dépen-
Atmosphère mixte
dances (douches, vestiaires, ...).
Milieu correspondant à la concomitance des atmosphères
marines de bord de mer et des atmosphères définies
Locaux à hygrométrie moyenne
aux paragraphes D.3.2 et D.3.3 du DTU 40.35.
→ Locaux scolaires sous réserve d’une ventilation mécanique
appropriée. Atmosphères particulières
→ Bâtiments d’habitation, y compris les cuisines et salles Milieu où la sévérité des expositions décrites précédemment
d’eau, correctement chauffés et ventilés. est accrue par certains effets tels que :
→ Centres commerciaux sous réserve d’une ventilation → l’abrasion
mécanique appropriée. → les températures élevées
→ les hygrométries élevées
Locaux à hygrométrie moyenne
→ les dépôts de poussière importants
mais à forte hygrométrie intermittente
→ les embruns en front de mer
→ Locaux sportifs avec public.
→ etc.
→ Locaux culturels et salles polyvalentes ou de culte.

Note
Les Documents Particuliers du Marché précisent, en
fonction de l’intensité de l’occupation, si les locaux sont
classés en moyenne ou forte hygrométrie. Sous réserve
d’une ventilation appropriée, ils sont considérés en
moyenne hygrométrie.

Normes et Règles

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